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Petits Crobards
20 novembre 2020

Capitaine Conan

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Pour commémorer les 102 ans de la fin de première guerre mondiale,
voilà un témoignage surgit de l'entre-deux-guerres sur ceux qui ont fait le sale boulot et volontairement oubliés en 1918.
Un livre de Roger Vercel prix Goncourt en 1934
Un film de Bertrand Tavernier nominé aux Césars en 1996.
Capitaine Conan joué par un Torreton déchainé.
Cette histoire qui n'est pas sans rappeler celle de Rambo.
"Il y a longtemps que j'ai compris qu'ils avaient honte de nous, qu'ils ne savaient plus où nous cacher ! Moi et mes gars, on l'a faite la guerre, on l'a gagnée ! C'est nous ! Moi et ma poignée de types, on a fait trembler des armées, t'entends, des armées qui nous voyaient partout, qui ne pensaient plus qu'a nous, qui n'avait peur que de nous dès que s'allumait la première fusée !... Tuer un type, tout le monde pouvait le faire, mais, en le tuant loger la peur dans le crâne de dix mille autres, ça c'était notre boulot ! Pour ça, fallait y aller au couteau, comprends-tu ? C'est le couteau qui a gagné la guerre, pas le canon !.... Et maintenant, ces salauds qui nous les ont distribués, larges comme ça, nos couteaux de nettoyeurs, nous crient : Cachez ça ! Ce n'est pas une arme française, la belle épée nickelée de nos pères !... Et pendant que vous y êtes, cachez-vous aussi, avec vos gueules et vos souvenirs d'assassins..."

 

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Commentaires
G
Le général Joffre, cet âne qui commandait des lions
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H
Cette guerre lointaine et quelque peu oubliée, est malgré tout de plus en plus connue ne serait-ce par les films, mais aussi les romans et différents reportages dans les médias, et c'est fort heureux.
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G
Un front bien oublié même à l'époque. Un ouvrage (en autre) raconte bien toute l'histoire. Balkans 14/18 ou le chaudron du diable d'André Ducasse qui a participé à cette campagne.
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H
Un film admirable pour une époque qui l’est beaucoup moins, si le front occidental fut le principal de la Première Guerre mondiale, où les soldats immobilisés dans la boue des tranchées se sont affrontés durant quatre longues années, il y eut en d'autres lieux, de durs combats.<br /> <br /> Le front des Balkans (Yougoslavie - Albanie - Bulgarie - Empire ottoman) fait partie de ces théâtres d'opérations périphériques dont l'importance, souvent minimisée, n'en a pas moins été réelle.<br /> <br /> Fin 1914, à l'ouest comme à l'est, la situation sur le front est bloquée. Les Alliés cherchent alors une manœuvre de diversion qui rendrait au conflit une mobilité stratégique. <br /> <br /> On pense alors à attaquer la Turquie, alliée de l’Allemagne. Après une expédition maritime désastreuse en février-mars 1915, sur la côte du sud de la Turquie, (au détroit des Dardanelles) le corps expéditionnaire essentiellement franco-anglais est transbordé hâtivement à Salonique (aujourd'hui Thessalonique) en macédoine grecque.<br /> <br /> Ce port constituera, pendant toute la guerre, une importante base arrière afin de soutenir la Serbie, autre allié, envahie par les Austro-hongrois.<br /> <br /> Décimés par les maladies autant que par la mitraille, les Poilus d'Orient auront terriblement souffert de l'isolement moral sur un front mal ravitaillé, et dénigré par l'état-major : ne les a-t-ont pas appelés « les jardiniers de Salonique », car réduits à rendre fertiles des terres incultes pour survivre.
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